El tema central de este Blog es LA FILOSOFÍA DE LA CABAÑA y/o EL REGRESO A LA NATURALEZA o sobre la construcción de un "paradiso perduto" y encontrar un lugar en él. La experiencia de la quietud silenciosa en la contemplación y la conexión entre el corazón y la tierra. La cabaña como objeto y método de pensamiento. Una cabaña para aprender a vivir de nuevo, y como ejemplo de que otras maneras de vivir son posibles sobre la tierra.

jueves, 29 de septiembre de 2011

Bon jour l'Automne!

La voix de Jean-Louis Trintignant lisant Aragon, accompagné musicalement de Daniel Mille, ED Universal


Le monde de Lou Fagotin

martes, 27 de septiembre de 2011

Une poétique de la cabane


La halte et le sentier.
Gilles A. Tiberghien, Notes sur la nature, La cabane et quelques autres choses, 2005.



Image1
Voici un petit ouvrage — une poétique de la cabane — précieux pour le jeu intellectuel qu’il rend possible. S’agissant de la cabane (réelle), il se construit comme une cabane (fragile, provisoire) afin de mieux souligner que la «cabane» correspond surtout à un état d’esprit (celui du chercheur ?).

Diverses circonstances conduisent l’auteur à pratiquer les notes (chaque série de notes est déjà publiée, mais elles sont toutes rassemblées dans cette édition), sur des carnets, notes dont l’aspect hétéroclite (volontairement) ne fait pas autre chose que de mettre l’accent sur les idées de montage et d’instabilité, à la manière même de ce qu’est une cabane. Fragile et provisoire, cette dernière ne se contente pas de présenter un abri pour les pensées, elle offre un modèle à la pensée.

Spécialiste du Land Art dont Kenneth White affirmait que son « travail de géopolitique viserait à explorer les chemins d’un rapport sensible et intelligent à la terre » (in Géopolitiques et arts plastiques, Colloque d’Aix-en-Provence, Pup, 1999, p. 85), l’auteur ne cesse de s’inquiéter des ouvrages qui s’installent dans la nature. Il sait fort bien d’ailleurs qu’existent des artistes qui travaillent sur l’idée de cabane (Chris Drury, Melvin Charney, quelques artistes au festival des jardins de Chaumont, etc.). Et de même, que le thème de la cabane est un classique de l’architecture (dont on trouve les derniers moments publics chez Le Corbusier). C’est à tous ces titres qu’il lui est loisible d’aborder ce thème et d’en faire jaillir quelques idées lumineuses, pour les chercheurs.

La cabane et la maison.

Tout d’abord quelques considérations de construction. La cabane se distingue de la maison (et de la cabine aussi) à plus d’un titre. Elle ne comporte aucune fondation, elle constitue un habitat de secours, elle peut être rapidement abandonnée, renvoie à des soucis écologiques, et surtout ne s’institue pas à partir d’un seuil. La cabane brouille le rapport intérieur/extérieur, elle est dans la nature, et elle en étend indéfiniment l’espace. Un grand abri à l’air libre, disait Henri-David Thoreau.

En revanche, la maison, ou encore la demeure, dispose de fondations, a quelque chose de stable et de durable que la cabane refuse ou réfute. Elle est plus urbaine dans l’ensemble, et, justement, impose d’abord un seuil, une démarcation, dont tous les urbains sont les produits.

À cet égard, il n’y a pas de continuité de la cabane à la maison, contrairement à ce qu’on affirme depuis longtemps. « Mon idée, en effet, est que la cabane est dans un rapport de discontinuité par rapport à la maison » (p. 41).

« Histoire » de l’architecture.

Pour comprendre l’allusion, il faut revenir à l’histoire et à l’enseignement de l’architecture. Lorsque ces disciplines se sont constituées (à l’âge classique), elles se sont appuyées sur le concept de progrès, si prégnant dans ce cadre. La figure décisive des démonstrations est alors celle de Robinson Crusoé, celle qui reviendra dans des récits constamment répétés (de Daniel Defoe à Thoreau, en passant par le Robinson Suisse et quelques autres : une vie dans une cabane par accident ou par choix, et les aventures y attachées). La cabane, c’est l’abri primitif et l’abri du primitif, dans une théorie du progrès.

En bref, un moment originaire. Il fallait bien répondre à la question suivante : l’homme peut-il vivre dans un espace infini ? Réponse : certes non, dans l’infini l’humain n’est pas chez lui. Il lui faut des limites et dresser un cadre limité pour ses actions. De là la naissance de l’expérience du fermé/ouvert, cette expérience du sol et de l’environnement, de la sortie et de l’entrée, expérience qui ne s’accomplit pas sur des fondations (puisqu’il s’agit d’une cabane) mais qui est fondamentale.

Faut-il rappeler que, dans le récit des origines, l’homme (Adam ?), après s’être allongé sur le gazon, abrité du soleil sous les frondaisons et protégé de la pluie dans des grottes, toutes choses dont il observe rapidement les limites, finit, insatisfait des négligences de la nature, voire de Dieu, par se construire un logement qui le couvre sans l’ensevelir : la cabane.

À dire vrai, cette « histoire » nous vient de Vitruve, dans le deuxième de ses Dix Livres d’architecture (1673). Les hommes auraient donc fabriqué des cabanes afin de s’abriter en prenant pour modèle les animaux, donnant ainsi naissance à l’architecture.

La cabane est par conséquent l’architecture des origines, une proto-architecture, à partir de laquelle, par cumul, sont nés le temple d’abord (une cabane avec fronton), puis la maison, l’immeuble, etc. Chacun peut consulter sur ce point la thèse de M-A. Laugier (Essai sur l’architecture, 1755, Paris), celle de Gottfried Semper (The Four Elements of Architecture), mais aussi leurs répercussions en philosophie (Jean-Jacques Rousseau, Friedrich von Schiller, GWF. Hegel, etc.).

L’Amérique et ses cabanes.

Et puis, derrière tout cela, il y a Henri-David Thoreau, à travers Walden, ou la Vie dans les bois. Comment oublier qu’à quelques miles de la cabane occupée par l’auteur (dans le Vermont), le poète américain avait planté sa propre cabane. Et lorsqu’on commence à lire Walden, on croit qu’on va seulement lire un livre d’aventures, une sorte de robinsonnade, encore. Ce qui n’est pas tout à fait exact.

Alors que cherche Thoreau ? À dire vrai, la réponse obtenue par Tiberghien l’est au travers de la philosophie de Stanley Cavell. Une épopée et une œuvre philosophique. Ou encore ce beau commentaire : « Walden est le tamis d’un texte à travers lequel nous remontons aux sens d’une écriture que nous scrutons pour mieux nous égarer » (p. 30). Si Thoreau a raison quelque part, concernant la cabane, c’est en ce qu’il affirme que le reflet d’un paysage dans mon esprit est ce qui me permet de le saisir vraiment. Quand on sait ce qu’est un paysage, on admire la tautologie.

Mais il est possible de prolonger l’analyse. Ce que fait habillement l’auteur, qui nous offre aussi une exploration des témoignages de Thoreau concernant la façon dont on construisait les cabanes (19e siècle).

La cabane : un lieu psychique.

Encore, en fin de compte, l’auteur ne désire-t-il pas enfermer la cabane dans une théorie de l’architecture. Et même, il aurait plutôt un désir opposé. On n’a jamais vu un enfant construire sa cabane en dessinant tout d’abord des plans d’architecte. La cabane est d’abord une rêverie, comme dirait Gaston Bachelard. Elle est un espace de pensée et un espace pour la pensée. Refuge, retraite, dérive, exploration, la cabane a surtout à voir avec la déconstruction mentale.

Là est le point. Et l’auteur ne cesse d’y revenir. Bien sûr, il y a eu D.W. Winnicott pour en parler correctement, quoiqu’il s’agisse des enfants. Une cabane, en effet, est « un refuge solitaire, précaire, et n’obéissant à aucune règle de construction ni d’établissement » (p. 122).

Comment conclure ? Que chacun a une cabane dans la tête ? Un peu facile, sans doute. Que chacun est une cabane ? C’est déjà plus pertinent. Plus certainement encore, que la cabane prête à une rêverie poétique susceptible d’interroger nos stabilités, nos habitudes, nos certitudes d’urbains, notre rapport intérieur-extérieur, etc.

En quoi et à quoi tient la cabane ? À la conscience que nous pouvons prendre des relations que nous voulons ou pouvons entretenir avec les autres et avec la nature.

On peut donc faire rêver un objet, au sens bachelardien, c’est-à-dire apprendre à rêver ou à mettre en question des catégories mentales toujours déjà figées. Leçon de chercheur….. à l’adresse moins de sa cabane, que de ses collègues.
  • Gilles A. Tiberghien, Notes sur la nature, La cabane et quelques autres choses, Paris, Le Félin, Collection La marche des temps, 2005. 160 pages, 17 euros.

Christian Ruby

Docteur en philosophie, Enseignant. Membre de l'Association pour le Développement de l'Histoire culturelle, membre du Comité de Rédaction des revues Raison Présente, EspacesTemps, Bulletin critique du livre en langue française, Urbanisme et Les Cahiers de l’Éducation permanente (Accs, Belgique). Derniers ouvrages publiés : Nouvelles Lettres sur l’éducation esthétique de l’homme, Bruxelles, La Lettre volée, 2005. Expérience ou exercice de l’art, en collaboration avec l’artiste Slimane Raïs, Genouilleux (01), La Passe du vent, 2005.

Pour faire référence à cet article
Christian Ruby, "La halte et le sentier.", EspacesTemps.net, Il paraît, 18.03.2006 
http://espacestemps.net/document1885.html 






LAND ART by Gilles Tiberghien from Crowdbooks Publishing on Vimeo.
LAND ART

http://www.crowdbooks.com/projects/land-art/show_details_new

In 1993, when Gilles A. Tiberghien’s book was published, there was virtually nothing in French—in any case no book—on the range of works that are commonly known as Land Art. Even in the United States, interest in this type of art was marginal. 
Today, many of the people included in this book are now acclaimed as some of the greatest artists of the twentieth century. In other words, at the time, the book uncovered an entire sector of art through an approach provided by a historian and art philosopher. This is why the original version, now out of print, remains a reference in the field and a collector’s item.
The idea of republishing an updated version is based on several factors.
In addition to the constant demand from an growing readership strongly interested in this area, is the fact that a certain number of works begun before 1993 are now nearly complete (Complex City by Michael Heizer, Roden Crater by James Turrell, Star Axis by Charles Ross) and it is important to include them. Plus, other works from the historic era of Land Art have evolved (notably Smithson’s Spiral Jetty) and some are disappearing (for example, Heizer’s Effigy Tumuli, which is poorly maintained; Smithson’s Partially Buried Woodshed,which was severely damaged by fire). 
Furthermore, the term “Land Art” has become so common and such a catchall that is was important to create a definition to distinguish various trends and to better understand the production of younger artists—who may be interested in the work of their elders although without claiming to be making Land Art themselves. Finally, we now view this artistic practice in a different way. Nature, landscape and ecology now attracts a great deal of attention, and, aside from artists and art collectors, many people are now interested in Land Art, particularly architects and landscape architects.


domingo, 25 de septiembre de 2011

La choza de Shitou Xiqian




El canto de la choza de paja 
Shitou Xiqian

He construido una choza de paja donde no hay nada de valor.
Después de comer, me relajo y disfruto de una siesta.
Una vez la terminé, brotaron nuevas hierbas;
ahora ya la he habitado –y está cubierta de maleza.
La persona de la choza vive en calma aquí,
sin apegarse a dentro, fuera, ni entre medias.
No vive en los lugares donde vive la gente mundana;
no ama los reinos que ama la gente mundana.
Aunque la choza es pequeña, incluye el mundo entero.
En tres metros cuadrados, un anciano ilumina las formas y su naturaleza.
El bodhisattva Mahayana confía sin dudar;
los de capacidad media o baja no pueden evitar preguntarse:
¿aguantará esta choza o no?
Ya sea perecedera o no, el maestro original está presente,
sin morar en el sur o el norte, en el este o el oeste;
firmemente asentada en la estabilidad, es insuperable.
Una ventana reluciente bajo los verdes pinos –
ni los palacios de jade ni las torres bermejas se le pueden comparar.
Simplemente al sentarse con la cabeza cubierta, todas las cosas descansan.
Así este monje de montaña no entiende en absoluto;
vive aquí y ya no se afana en liberarse.
¿Quién iba a arreglar vanamente los asientos, intentando seducir a los huéspedes?
Gira la luz para que alumbre hacia dentro, y luego regresa sin más;
la vasta fuente inconcebible no se puede afrontar ni evitar.
Encuentra a los maestros ancestrales, familiarízate con sus instrucciones,
ata pajas para construir una cabaña, y no te rindas.
Suelta centenares de años y relájate por completo.
Abre las manos y camina con inocencia:
los miles de palabras y miríadas de interpretaciones
sólo existen para liberarte de obstrucciones.
Si quieres conocer a la persona inmortal de la choza,
no te separes de este saco de pellejo aquí y ahora.


CHANT DE LA CABANE D'HERBE

Shitou Xiqian
J'ai construit une cabane d'herbe
Sans rien de valeur dedans.
Après un bon repas, j'aime y faire la sieste.
Le chaume de foin semble encore tout neuf;
Quand il sera fatigué, j'en mettrai du frais.

Qui y habite y est toujours présent,
Mais on ne le trouve ni dedans ni dehors.
Il ne traîne pas avec les gens du monde,
Et il n'aime rien de ce qu'ils aiment.
Cette petite hutte contient tout l'univers,
Et mon corps de chair en est une part intégrale.

Les grands Bodhisattvas ne doutent pas de mon idée,
Même si les humains peuvent la trouver étrange.
Si vous dites que ma cabane a l'air déglingué,
Je vous dirai que là où elle est se trouve l'Esprit Un.
A l'est ou à l'ouest, au nord ou au sud,
Ce qui compte, ce sont de solides fondations.

Avec ses pins verts au-dessus du toit
Et ses claires fenêtres dans les murs,
Même un palais royal ne peut s'y comparer.
La soutane sur mes épaules,
Une pélerine sur ma tête, aucun souci.

Ce n'est pas que je me félicite d'y vivre,
Comme un marchand vantant son produit.
C'est seulement qu'à la tombée du jour,
Mon esprit est sans limites, devant et derrière.

Quand j'ai rencontré mon maître et entendu ses mots,
J'ai décidé de me faire une hutte et d'y habiter.
Sans considérer les contraintes sociales,
Je fais ce dont j'ai envie.

Et pourtant, quoi qu'on vous en dise,
Mon vrai but est d'éveiller les gens.
Si vous voulez rencontrer la "personne" de la hutte,
Il vous faudra d'abord chercher le côté physique.


Ce poème décrit la cabane de méditation que Shitou s'était construit sur un gros rocher près du Temple du Pic du Sud (Nantai).


La qualité symbolique du poème est vraiment remarquable. Shitou dit que sa hutte d'herbe contient tout l'univers, et il l'identifie avec son propre corps. Si vous voulez vous "éveiller", si vous voulez découvrir la "personne" (la Nature de Bouddha) dans l'univers matériel, vous devrez d'abord vous occuper du corps ou du moi physique; c'est-à-dire, étudier la véritable nature des phénomènes (la vacuité).




C'est sur cette bordure rocheuse adjacente au temple du Pic du Sud que Shitou Xiqian construisit sa hutte de méditation, telle qu'il la décrit dans le "Chant de la cabane d'herbe."



http://directoaldharma.blogspot.com/2010/08/shitou-xiqian-el-canto-de-la-choza-de.html
http://zenmontpellier.voila.net/fr/ancetres/cabanerb.html
http://zenmontpellier.voila.net/fr/ancetres/chanphotos.html

sábado, 24 de septiembre de 2011

La philosophie et la cabane

La « cabane au fond du jardin » de Michel Onfray
Michel Onfray
Michel Onfray. Philosophe français, né le 1er janvier 1959 à Argentan[1].

(...) « Dans ce lieu, l’écologie véritable devient sagesse universelle : non pas l’écologie mondaine, urbaine, l’écologie morale, l’écologie devenue religion d’après les religions, mais la philosophie d’un rapport virgilien à la nature […]. »
« Nous appelons ainsi celui qui, isolé et privé de sa patrie par la marche de l’univers, se voit enfin livré au néant. Tel pourrait être le destin d’un grand nombre d’hommes, et même de tous – il faut donc qu’un caractère s’y ajoute. C’est que le Rebelle est résolu à la résistance et forme le dessein d’engager la lutte, fût-elle sans espoir. Est Rebelle, par conséquent, quiconque est mis par la loi de sa nature en rapport avec la liberté, relation qui l’entraîne dans le temps à une révolte contre l’automatisme et à un refus d’en admettre la conséquence éthique, le fatalisme. »


D’une manière différente, et sous le signe « de l’histoire et de l’hédonisme, du mal et d’un antidote possible », l’auteur se fait lui-même rebelle, en tant que celui qui n’accepte pas le jeu social tel qu’il se présente, avec sa face de méduse. Sans attendre que cette société le bannisse pour son indépendance d’esprit, il lui décerne un beau pied de nez en s’exilant lui-même – un exil volontaire qui n’a rien d’une sanction, mais tout d’un choix de vie. Il suit l’exemple de Démocrite qui, « après avoir beaucoup voyagé […], sondé la profondeur maligne de l’âme humaine, expérimenté l’étendue de la méchanceté du monde, se fit construire une petite maison au fond de son jardin pour y vivre le restant de ses jours. » Tel est le point de départ de ce texte de commande.

Dans la première partie de son livre, « Permanence de l’apocalypse », Michel Onfray dresse un catalogue des noirceurs de l’homme, de ses jalousies, ses envies de pouvoir, ses folies religieuses : « Les solstices et les équinoxes se remplacent / Mais nul repos, nul répit pour la mort que / les hommes infligent aux hommes. » Rien n’échappe à son œil acéré d’observateur attentif dans ce triste état des lieux, ni l’injustice, ni la trahison, ni l’intolérance, ni l’hypocrisie, ni la violence. Ni les escroqueries intellectuelles, comme celles dénoncées dans ces lignes : « J’ai vu des philosophes / De loin / Sans jamais partager leurs tables / Car les philosophes me font rire plus encore que les autres / […] La plupart donnent des leçons / Se voulant maîtres des autres sans être maîtres d’eux-mêmes ! » Naturellement, toute ressemblance avec des philosophes existants ou ayant existé, etc., etc.

Face à ce constat, Michel Onfray propose une démarche, ce recours aux forêts, cette cabane au fond du jardin (« J’y vais pour y vivre en paix avec moi-même / Donc avec le monde ») dans laquelle l’homme peut redécouvrir la nature et se fondre en harmonie avec les éléments qui la composent. Il la décrit, aucun de ses détails ne manque. Cette seconde partie du texte se présente comme un véritable hymne à la nature ; ceux qui, dans leur enfance, n’ont pas, au moins un moment, vécu à la campagne ne pourront tout à fait comprendre, tant les sensations présentées ici font appel à l’émerveillement et à la découverte qui sont l’apanage de la prime jeunesse. Cette relation avec la nature n’est pas celle, fantasmée ou faussement idéalisée, des bobos. En revanche, elle s’apparente à une communion avec le cosmos – jusqu’à la mort sereinement acceptée – et rappelle singulièrement celle dont parle Lucrèce dans La Nature des choses. (...)










Le Recours aux forêts, spectacle © Comédie de Caen.


http://www.editions-galilee.fr/images/3/p_9782718608006.pdf
http://ldflounge.blogspot.com/2011/03/que-es-un-filosofo.html
http://savatier.blog.lemonde.fr/2009/10/24/la-cabane-au-fond-du-jardin-de-michel-onfray/

La casa-cabaña de Arno Schmidt


Arno Schmidt, ca. 1970.
Foto: Alice Schmidt.ca. 1,4 MB

© Arno Schmidt Stiftung 


Arno Schmidt (Hamburgo, 18 de enero de 1914 - Celle, 3 de junio de 1979), fue un escritor y traductor alemán.

Arno Schmidt fué un individualista, ateo y solipsista convencido y estricto. Su negativismo procedía de la experiencia alemana del Tercer Reich y sus terribles consecuencias. Su estilo sigue una línea uniforme adaptada al lenguaje coloquial. Desarrolló una ortografía particular con la que pretendía mostrar el verdadero significado de las palabras hasta desarrollar una teoría atomista de las mismas.

Novelista alemán nacido en Hamburgo, estudió matemáticas y astronomía en Breslau. Publicó entre otras obras Leviathán (1949), su debut literario, Espejos negros (1951), novela de ciencia-ficción que se centra en las andanzas del último superviviente del planeta después de una catástrofe nuclear, La república de los sabios (1957), y dos novelas en facsímil de original dactilografiado: Zettels Traum (1970), excéntrica novela-ensayo sobre la vida de Edgar Allan Poe que equivale a 17 novelas, y Die Schule der Ateisten (1972). Es autor de una biografía de Fouché y un estudio sobre la obra de Karl May. Ha traducido al alemán autores con los que tenía una indudable afinidad, como Joyce, Poe o Faulkner. Se le considera una figura de enorme importancia en la historia de la sátira y la comedia cruel, en la tradición de Rabelais, Swift y Joyce. © epdlp


Arno Schmidt

Archivo:House of Arno Schmidt.jpg
Casa de Arno Schmidt en Bargfeld. Fotografía de 2006

Archivo: Arno - Schmidt - Bibliothek.jpg
Arno Schmidt biblioteca 's.



http://es.wikipedia.org/wiki/Archivo:House_of_Arno_Schmidt.jpg
http://www.tumblr.com/tagged/arno-schmidt
http://es.wikipedia.org/wiki/Arno_Schmidt
http://youtu.be/-Y5sODlQLYk



viernes, 23 de septiembre de 2011

Patrick Poivre d'Arvor et sa cabane perchée

Ecrire pour s'évader
Patrick Poivre d'Arvor

Resté fidèle à sa maison d'enfance de Trégastel, en Bretagne, le romancier (Prix Interallié), animateur de Vol de nuit et présentateur star du 20 heures, revient régulièrement dans cette demeure chargée d'histoire. Du haut de sa cabane, perchée dans les arbres, il poursuit une oeuvre solitaire placée sous le signe de l'évasion.

(...) Plutôt que dans la maison familiale, le maître des lieux préfère d'ailleurs nous recevoir dans son bureau: une étonnante cabane en bois construite dans les arbres, à cheval sur deux larges pins. «J'en rêvais depuis longtemps, avoue-t-il. J'en parlais déjà dans le roman Un héros de passage, en 1996. Finalement, c'est Alain Laurens, l'auteur de Vivons perchés, qui me l'a construite, il y a trois ans.» Après avoir gravi les soixante étroites marches de l'escalier en colimaçon, nous voici donc à treize mètres au-dessus du sol, surplombant la campagne de Trégastel et le lac des Cygnes en contrebas. Accoudé à la rambarde, Patrick Poivre d'Arvor vante les qualités écologiques du bâtiment. «Pas un seul clou n'a été planté dans l'arbre pour monter cette cabane. D'ailleurs, quand le vent souffle fort, elle se met à tanguer, comme la gîte sur un bateau, c'est très impressionnant. Mais peut-être est-ce bon d'avoir le mal de mer quand on écrit des récits d'aventures?» Passé un petit blason gravé dans le bois, au motif de la Cabane perchée - une référence au Baron perché d'Italo Calvino -, l'intérieur s'ouvre sur un décor rustique. A côté du canapé de coton blanc, où l'écrivain avoue dormir de temps à autre - deux duvets sont là pour en témoigner -, les atlas et les cartes anciennes, datées du XVIIe et du XVIIIe siècle, s'accumulent sur les étagères. Sur le bureau, où l'on devine, glissées dans une pochette, les premières pages de son prochain roman, d'autres accessoires déclinent cette thématique maritime: un globe terrestre, une lampe-tempête, une épaisse poulie en bois. «Ce sont des instruments dont je me sers souvent. La poulie, par exemple, me permet de remonter des livres, ou de me faire servir sans avoir à descendre l'escalier.» (...)



http://www.lexpress.fr/culture/livre/patrick-poivre-d-arvor_814206.html
http://www.evene.fr/tout/patrick-poivre-d-arvor

domingo, 18 de septiembre de 2011

Cabane d'ecrivain

Flickr: The Demeures de l'esprit / Places of the Mind Pool

Cabane habitée par l'écrivain, poète et historien Jean Rassocart (1876-1924) à St-Martin-de-la-Cluze (Isère, France)

Rejeté par tous, y compris par ceux qu'il avait aidés dans leur jeunesse, l'écrivain Jean Rassocart a terminé sa vie dans cette modeste habitation d'à peine quatre mètres sur trois. Vivant en ce lieu comme un ermite, c'est derrière ces planches mal jointées qu'il a écrit la plus grande partie de son œuvre, notamment les mélanges littéraires offerts au prince Alphonse V, alors ministre plénipotentiaire d'Ukraine.
Au pied de son modeste logis, on peut voir le maigre ru dans lequel il pêchait sa maigre pitance quotidienne : écrevisses et poissons d'eau douce.



http://moblog.whmsoft.net/related_search.php?keyword=pierre+corneille+po%C3%A8me+eve+et+marie&language=french



sábado, 17 de septiembre de 2011

L'invention des cabanes

Vers le renouveau des cabanes...? 

Ce qui se fait aujourd'hui en matière de construction est très souvent "d'esprit" tellement médiocre, et tellement repoussant, malgré la beauté des surfaces et la propreté des lieux, qu'il est urgent de réinventer de nouvelles formules... 
(C'est tellement repoussant que dans certain quartier, la délinquance atteint des niveaux incroyables. Je ne pense pas que l'urbanisme soit directement responsable de la délinquance... comme on nous l'a trop souvent dit. En revanche je pense qu'un environnement de qualité favorise le bien être des individus.) 

Nous savons que l'invention à partir de "rien" n'existe pas... Aussi, pour "inventer" quelque chose d'agréable, peut-être faudrait-il regarder vers ce qui se faisait autrefois de sympathique..?!! 

Ce qui se faisait d'agréable autrefois, c'est certainement cette symbiose toute simple qu'il y avait entre les constructions et la nature, qui était preste toujours réussie... Nos ancêtresétaient ils plus "artiste" que nous ? A voir la pauvreté artistique de l'architecture moderne, la "qualité industrielle" de ses matériaux, on pourrait se poser la question...! 

Pendant très longtemps les hommes ont construit des cabanes dans la nature. Habitat simple et vieux comme le monde... Ce type d'habitat est fortement "ancré dans notre héritage culturel" et a toute sa place dans notre civilisation même aujourd'hui. Il faut créer les conditions du renouveau des cabanes, afin d'augmenter la diversité d'une part, et aussi réduire la consommation inconsidérée d'autre part. Peut-être même, plus aujourd'hui que jamais... à cause des énormes mutations qui s'imposent à très grande échelle, la cabane "nouvelle formule" à toute sa place...

Nous avons là une petite cabane toute délabrée et abandonnée, qui symbolise bien l'héritage culturel du passé qu'elle représente... Si j'en vient à considérer qu'elle peut représenter l'avenir de l'habitat, c'est bien par rapport au paysage qui l'entoure bien sûr, non pas par rapport à la "baraque en planche".. !! 

La "baraque en planche" je l'imagine tout autrement... ...il faut la "remplacer" par un "habitat bijoux", très bien conçu, super bien réalisé et de technologie très avancée… "récupérant" tout : le vent le soleil, la pluie, l'énergie du sol, etc. et aussi qu'elle soit très belle. 
A cette condition, la cabane a de l'avenir! Elle peut même devenir en grande partie l'habitat du futur... sur notre planète! car le désir de nature est immense et la nécessité écologique aussi... Le désir de nature heureusement nous ne l'étoufferons jamais...!

Ces formules d'habitat modeste sont encore en symbioses harmonieuse avec la nature, et laissent moins d'emprise à la "bukérisation", de notre environnement. Ce phénomènes est devenu à présent très inquiétant... 

(En effet, la bétonisation et centralisation de notre société par la construction d'immeuble de plus en plus "solides" et coupé de la nature est vraiment une horreur... Cela avec des conséquences sur le mental des gens catastrophique... agressivité, vandalisme, entassement, sensation d'étouffement dû à la prosmicuité, en fait tout le contraire de l'harmonie...!! Henri LABORIT nous explique que la violence apparaît lorsque 3 ingrédients sont mis ensembles... 
 - promiscuité, 
 - compétition pour la nourriture, 
 - impossibilité de fuite. 
C'est précisément les ingrédients qui composement notre environnement contemporaint. Alors, il ne faut pas s'étonner si le résultat est aussi désastreux !) 

Or, les cabanes répondent précisément à cet objectif, de lutter contre la buker/bétonisation folle... 

Le passé nous a enseigné que l'homme a réalisé dans la nature des cabanes et que cette formule qui est à l'origine de l'architecture est aussi une solution qui reste encore très agréable pour tous... elle est synonyme de liberté et de nature... or, on ne pourra avoir un monde libre avec du béton partout... 

On en a presque perdu de vue que ces constructions légères, c'est bien souvent mieux que n'importe quel H.L.M...! Cela concerne même les H.L.M. de luxe, car on a le sentiment que plus il est "de luxe" et plus il s'éloigne de la nature. Bien entendu, il faut adapter ce type de construction à notre époque, le remettre au goût du jour. Affiner expérimenter, mettre au point... pas facile - avec les inerties actuelles - mais indispensable pour le futur. 

Trouver des zones adaptées, les anénager, les sécuriser. Sécuriser cette formule, ce n'est plus un vrai problème, car cela on sait le faire, surtout avec les techniques que nous avons aujourd'hui... (vidéo surveillance, téléphonie, protection volumétrique, accueil par badge magnétique, etc. Techniques sophistiquées certes, mais pas forcément très coûteuses...)

Quoi qu'il en soit, cette formule coûte nettement moins cher qu'une maison classique, tout en proposant une très bonne qualité de vie dans la nature... Au point qu'un jour, seule cette formule sera "accepté par les hommes" pour y vivre à cause de sa qualité et de "la nature préservée" qu'elle proposera. 

C'est une des raisons pour laquelle il faut réinventer "les petites maisons" et les cabanes ...!! Je pense cela depuis des années - voir le texte sur les "petites maisons" - et ce n'est pas aujourd'hui avec les énormes problèmes écologiques qui s'accumulent plus vite que prévu, que je vais penser le contraire...! 

Mais ne nous trompons pas d'adversaire... Protéger la nature ce n'est pas interdire les cabanes ou petites maisons... à mon avis c'est même le contraire, car les petites maisons protégent la nature, tout comme l'homme dans la nature est aussi censé la protéger. C'est cela l'osmose harmonieuse...! Favoriser les petites maisons plutôt que les grandes pour protéger la nature... Mais ordoner, organiser cela, il ne s'agit nullement de laisser faire n'importe quoi... au contraire, ici l'exigence de qualité est beaucoup plus importante pour ce type d'habitat que pour les autres. Car l'exigence de qualité est aussi la clef de la réussite. 

("l'adversaire" ce n'est pas les "petites maisons dans la nature" comme on voudrait nous le faire croire... L'adversaire c'est la débauche incroyable de moyens pour faire des choses très simples... oui, c'est d'abord cela qui détruit la nature.) 

Une usine contemporaine pollue beaucoup plus que plusieurs milliers de cabanes. Or, aujourd'hui, on autorise beaucoup plus facilement les usines gigantesque que les cabanes. S'il existe beaucoup de zones réservées aux usines, il n'existe pas d'un point de vue "urbanisation" de zones spécifiquement réservées aux cabanes...!! L'urbanisme est ainsi fait... mal fait...! 

Nos aménageurs crient haro sur les cabanes au point de les interdire à peu près partout et même de les faire démolir (avec l'appuis de tribunaux parfois,) comme si celles qui existaient encore étaient l'horreur suprême...!!! Pour moi l'horreur suprème c'est "l'HLM social" de "luxe"...

Ce type d'habitat "concentrationnaire & écologique" représente pour moi l'horreur suprême... 

Ce n'est pas à nos politique qu'il faut demander l'imagination nécessaire pour inventer de nouvelles formules de ce type alors que leur vision du futur se limite souvent à réciter par coeur leur cours de géographie urbaine du siècle dernier... Ce n'est pas ainsi que l'on inventera l'avenir!! 

Réalisons bien que dans mes propos, il s'agit bien d'inventer des formules nouvelles faisant de nouvelles synthèses qui n'existent aujourd'hui encore nulle part...! Qui peut mieux le faire que les artistes, les créatifs et les architectes ?!! 

Nous les architectes sommes des inventeurs, des créatifs et avons le devoir d'entrevoir et l'obligation d'inventer l'avenir. Nous devrions arriver à convaincre nos pouvoir publics que les cabanes cela peut être parfaitement gérable, et aussi, une excellente formule et que c'est loin d'être l'horreur... Ce ne peut être l'horreur puisque c'est l'avenir futur de l'aménagement de la planête...!!! 

(Je persiste à penser que l'on a trop vite banni une formule intermédiaire qui est réellement porteuse d'avenir. Le problème c'est qu'il faut la "mettre au point", l'affiner la définir, la construire, l'expérimenter... Sous prétexte qu'il existe dans toutes les villes des bas quartiers avec des "cabanes taudis", la formule a été définitivement rejeté par nos aménageurs élus. Je pense que SUR LE FOND, c'est une grave erreur. 

Je ne peux m'empécher de penser à cette période dans les années 55 à 60 où l'on brûlait les meubles en chêne dans nos maisons pour faire la place aux buffets en Formica. Avec le rejet des cabanes aujourd'hui, il se passe quelque chose d'un peu similaire... 

A cause d'une "faille dans la réglementation" les cabanes dans les arbres ont pu ho, heureusement apparaître... Ce sont des cabanes de rêves très intéressantes, esperont que l'on ne va pas prochainement les interdire. L'homme pourchassé de la nature s'est réfugié cette fois dans un arbre...! ) 

Quelques unes de celles qui existent devraient être conservées ne serais ce que par richesse culturelle.. (Magnifiques baraques de pécheurs en bord de mer, cabanes de pierres sèches sur des murettes de vigne, cabanes dans les arbres, etc.)

La cabanisation de nos campagne, du littoral, des bords de ville effraye nos élu. On nous dit que c'est insalubre, laid et qu'il faut les raser... Mais pour mettre quoi à la place ? Une nature "propre" et parfaitement "nettoyée de toute trace d'homme"...?!! 

Il est bien certain que "si l'on met l'homme dans un placard", il ne gêneras plus dans le paysage...!! mais... quelle horreur ?!! 
Les bruits de bottes ne me paraissent plus très loin... 

Encore une fois pour mettre à la place... quoi ??!! 

Des immeubles concentrationnaires de luxe ? (Je suis sûr que bientôt plus personne n'en voudra...!)

Pourtant, je pense (oui, le plus sérieusement du monde) que les cabanes (probablement de luxe...!) représentent la solution d'avenir de l'urbanisme du futur...! Pourquoi cela ? 

Parce que c'est une formule qui permet encore de concilier l'habitat et la nature pour le plus grand nombre. De toute façon un jour (tout proche) le luxe suprême sera de rester en contact avec la nature..!! 

Or, c'est précisément ce que permet encore aujourd'hui la cabane... 

Remarquons aussi que "La cabane", c'est une demande de fond extrêmement forte...!!! 

De très nombreuse personnes, jeunes et moins jeunes rêvent d'habiter dans une cabane... et surtout, tout près de la nature... 

 (Si tous ces jeunes qui n'ont rien à faire dans ces banlieues très devenues à présent très hostiles avaient leur cabane pour habiter ou à faire, on pourrait canaliser un peu leur dynamisme... et aussi être plus exigent envers eux, dans la mesure ou on leur propose quelque chose de plus sympathique... autre que la "drogue ou la prison"...!! Actuellement on ne leur propose rien, ainsi c'est difficile d'être très sévére et exigent lorsque l'on a rien à proposer... Mais l'essentiel n'est pas là, l'essentiel est essentiellement dans la préservation de la diversité des formules... ) 

Tout le monde en demande et redemande "des cabanes" et tous les blocages possible et imaginables sur le plan urbanistique (de la part des urbanistes dit "sérieux"...) sont mis en place pour les interdire...! A terme cette ligne de conduite m'apparait intenable. On ne pourra pas indéfiniment "interdire la nature" aux hommes.  

En revanche si on encadrait ce type d'occupation du sol avec un certain nombre de règles bien choisies, et très strictes, la formule serait parfaitement viable... et cela pourrait même être TRES BEAU et faciliter l'accès au logement à des milliers de gens modeste, tout en ayant ce qui me parait essentiel, c'est à dire la véritable qualité de vie... 

En outre, cela pourrait favoriser de ce fait la rotation dans l'habitat traditionnel. Remarquons qu'autrefois ce phénomène existait et participait tout naturellement à la "régulation de la demande". 

Cette formule est parfaitement viable : 
  • Mais je pense et répète, le plus sérieusement du monde que les cabanes (surtout de luxe...!) représentent la solution d'avenir de l'urbanisme du futur... De toute façon un jour, et pas très éloigné, le luxe suprême sera de rester en contact avec la nature sans être nécessairement riche... 
  • Les riches eux, auront naturellement toujours droit à la nature. (Avec des milliards on peut toujours achetter un lac avec une petite cabane au bord de l'eau...!) 
  • Tout d'abord rappelons que cette formule des cabanes n'abîme et ne détruit rien...! (ou si peu !) 
  • En comparaison la moindre usine industrielle abîme et détruit infiniment plus...  
  • Ensuite, il est parfaitement possible de définir un certain nombre de règles simple permettant à ce type d'occupation de l'espace d'être possible et vivable... (qu'il faut définir par l'expérimentation et la réflexion...) 
Par exemple ces régles pourraient être :

Surface des terrains relativement réduite (on peut imaginer e 150 à 200 m2) afin de compenser le phénomène d'étalement du à cette formule qui effectivement prends plus de place... mais la qualité est à ce prix. 

Dans certaines zones où ces cabanes seraient autorisées, on pourrait ne prévoir qu'un nombre limité de maisons. 

Ne pas réaliser de dessertes par routes larges près des cabanes... (On peut trouver une formule pour s'approcher des cabanes mais les derniers mètres devront être fait à pied pour préserver la nature dans ces lieux) 

Les clôtures entre les parcelles peuvent être extrêmement réduites et très discrètes traitées en végétation... interdire les affreuses clôtures en béton, même si cela ne s'est encore jamais fait, il faudra le faire, comme on interdit les pesticides... 

Pour avoir un meilleur contrôle de la qualité et gestion, le terrain pourrait appartenir à un seul propriétaire pour cette zone. (Cet aspect effraye beaucoup les autorités, donc cette solution peut être envisagé si cela doit faciliter l'expérimentation de la formule, dans le cas de la création de zones future de ce type). 

On peut également imaginer un principe de bail amphithéotique. 

Cabanes construites sur pilotis en bois, ou métal, etc. afin d'abîmer le moins possible le sol. Sol qui pourrait alors rester "un jolie tapis de verdure continu agrémenté de fleurs"... le côté "jardin à vivre" du concept doit véritablement "EXPLOSER" dans ce projet...!!! 

Enfin, dans ce domaine comme nous le voyons, et bien que la cabane représente "un type d'habitat vieux comme le monde", pour de nouvelles formules adaptées aux données contemporaines, nous avons encore TOUT à inventer...!! 

La préservation de la nature cela s'apprend, et ce n'est pas quand tout est fini et lorsqu'il y a du béton partout qu'il faut y penser. Cela s'apprends aussi au tout début de la conception d'un habitat. Les choix fondamentaux sont ici essentiels. 

Si ces constructions étaient de grande qualité bien que modestes, elle seraient éloigné du "bidon ville" contrairement à ce que l'on veut nous faire croire, cela uniquement pour critiquer cette formule d'habitat. 

Pour que le renouveau des "cabanes" de fasse il faudra au moins deux choses : 

* tout d'abord des réalisations de très bonne qualité. (pas un brick à brac de planche) Ceci afin que l'esprit "bidon ville" ne transparaisse pas, car il n'y a aucune raison fondamentale que l'habitat modeste soit assimilé à un bidon ville... 
* ensuite, un rapport de l'homme à la nature tout différent... (cela aussi il faudra l'apprendre) 

J'aime bien le concept qui consiste à "considérer la nature comme un écrin"... 
Notre écrin de vie... 
Mais nous en somme tellement loin...!! 
(Liste à compléter...) 

Avant toute chose il faut reconnaître les cabanes comme habitat à part entière et non pas comme "un habitat au rabais". Prévoir et développer des zones adaptées aux cabanes et qui soient DE QUALITE et que l'on maîtrise parfaitement. 

La demande de construction de cabanes et une aspiration extrêmement forte des gens... Tout le monde rêve de cabane... beaucoup de jeunes bien entendu, mais même ceux qui ont une grande maison...! 
(Habiter à deux dans une maisons de 450 m2 voire plus, - j'ai connu un couple de Montpelliérain qui habitaient dans une maison de 1 000 m2 - doit quelquefois vous donner envie d'habiter dans une cabane...!!) 

Beaucoup de personnes découvrent par hasard, souvent lorsqu'ils envisagent d'en construire une, que les cabanes sont interdites à peu près partout... Il faut pas bannir les cabanes, mais au contraire les réhabiliter comme l'on réhabilite une formule trop vite évacué par nos "technocrates de l'urbanisme"...
(J'aurais presque envie de dire "technocrates du malheur"...! Tellement les belles chose sont bannies de nos espaces "totalement vérouillé"...) 

Il n'y a aucune raison qu'on interdise la formule si on oriente avec bon sens et contrôle la "dynamique" que représente ces "constructions" légères... Cela en faisant à de nombreux endroits des terrains adaptés et prévus pour recevoir des "constructions de ce type "... 

Actuellement entre le camping (et ses horribles mobil-home industriels) et le lotissement actuel, il n'existe aucune formule intermédiaires valable. 

Cette formule intermédiare s'impose pour de nombreuses raisons. Elle pourait permettre aux générations futures d'avoir une approche autre acceptable... et peu à peu s'imposer comme une formule très écologique ... à défaut d'être la seule possible...!!! 

Je ne crois pas aux "tours écologiques", c'est des environnement "d'enfer urbain", qu'on nous propose là, et qui n'auront probablement aucune suite. Sauf sur des zones très limités... et pour vérifier expérimentalement - une nouvelle fois - que cela ne vas pas et que, précisément c'est l'enfert...!!! Cet enfer du futur je le laisse vraiment sans regrets aux élites de l'architecture... Pour moi, moi le choix sera tout autre, ce sera le jardin. 

Cette formule d'habitat "léger" permettrait de créer une catégorie intermédiaire de logement, moins cher, très agréable à habiter et qui aurait pour effet de réduire la tension sur la demande et les prix actuel des logements. 

C'est aussi une façon de faire baisser les prix, que d'augmenter l'offre... (On vas dire que ceux qui achètent des cabanes ne sont pas les même que ceux qui achètent des logements de luxe... bien sûr, mais une forte disponibilité d'habitat léger aurait nécessairement une répercussion sur les prix de toute construction. Même si cette répercution est modeste.) 

Mais avant tout cela, il faudra impérativement expérimenter la formule, trouver une "qualité artistique très élevée" pour éviter le piége du "bidon ville"... 

Eviter aussi les graves erreurs que nous avons faites lorsqu'il a fallu promouvoir les maisons à ossature bois en France vers les années 1981.
(A cette époque les MOB ont été présentées comme un sous produit de la maisons en dur... Maisons qui avaient déjà une image de marque très déprécié, car les promoteurs avaient fait n'importe quoi pendant des années. C'était l'époque des "Maisons Occitane". Dans l'esprit du public, c'etait la même chose, mais pour faire gagner encore plus d'argent aux construteurs, la même chose en pire puisque c'était en bois...!! Ce fut un echéc complet de la MOB. La maison à ossature bois a fini pparémerger à partir du bouche à oreille... c'était des fréalisation d'architecte pour les architectes... On a perdu 20 ans suite à cette erreur d'appréciation...! En fait il fallait dès le début présenter ce type de construction comme un produit luxieux...! ) 


Espéront que nous proposerons d'entrée de jeu, des cabane de luxe, dès les premières réalisations, il faut voir que c'est un excellent produit digne des meilleurs standard de l'industrie. 
Ainsi les gens aimeront ces réalisations...!!! 

Ce sera plus long que pour les lotissements actuels car c'est beaucoup "plus délicat" à inventer... ...beaucoup plus difficile et plus fin à mettre au point. Mais encore une fois cette évolution d'inventer un autre compromis apparaît sur le long terme inéluctable. 

Ce sera de toute façon extrêmement difficile à faire admettre à nos élus... mais un jour ce sera peut-être LA FORMULE LA PLUS EN VUE SUR LA PLANÈTE...!!! 

Le jour ou nous serons plus nombreux et ou il sera impératif de réduire drastiquement la consommatrion de bien de toute sorte, pour revenir à l'essentiel... 

Pour toutes ces raisons le débat doit être relancé sur cette forme d'habitat que sont "les zones des cabanes" ou d'habitat ultra léger. Ce type d'occupation du sol représentent un avenir d'habitat à diversifier. Cela est devenu une impérieuse nécessité écologique qui apparaît à notre époque incontournable... 

(En écologie nous savons bien maintenant qu'un système est d'autant plus stable qu'il est varié, cela est probablement aussi vrai dans le cas de la diversité de l'habitat.) 

Jean-Luc SAUVAIGO 
architecte 
 Septembre 2007

http://www.maison-solaire.com/site_nature/VERS_RVX_CABANES.html